Trois choses seulement à retenir : le COVID19, les vaccins contre le COVID19, la crise économique liée au COVID19 et enfin le Haut Karabagh.

Le COVID19

Le virus sévit encore et toujours, paralysant tout, justice, politique, économie, tourisme, commerce, culture, loisir, sport. Tout ou presque est à l’arrêt.

Les gouvernements nationaux tentent en désordre de prendre des mesures pour enrayer le virus, de façon plus ou moins coercitive. Parmi les mesures phare, des fermetures administratives de lieux (tels les bars, les restaurants, les salles de spectacles ou de sport) ou des restrictions plus ou moins fortes des effectifs dans un lieu donné.

L’européen y perd son latin tant les mesures semblent parfois éloignées de tout bon sens, telle la jauge à 30 personnes imposées par le gouvernement français dans tous les lieux de culte, indépendamment de leurs dimensions.  La Basilique Montmartre ? 30 personnes. La chapelle de la Rue du Bac ? Trente personnes aussi. Ne cherchez pas à comprendre car il n’y a rien à comprendre. Un ministre belge a d’ailleurs suscité un vif émoi en affirmant que certaines décisions n’étaient prise que pour créer un effet massif, une dynamique. Les commerçants ruinés apprécieront.

Les vaccins contre le COVID19

Pendant la crise, les laboratoires pharmaceutiques carburent et avancent. Le mois de novembre a été un festival d’annonces de vaccins tous plus efficace que les autres. Cette course au pourcentage d’efficacité était tellement ridicule qu’il a nourri les soupçons des anti-vaccins – relativement nombreux en Europe. Cette précipitation ne serait-elle point suspecte ? Les Européens s’ennuient et cela se lit dans les réseaux sociaux. Et ils se défient de leurs gouvernants, ce qui est un problème plus ancien et plus grave.

L’arrivée de ces vaccins permet néanmoins d’entrevoir désormais une possible sortie de crise sanitaire et un retour à la normale en 2021.

Crise économique et dette abyssale

Lorsque la crise sanitaire sera passée, restera la crise économique et financière. Le chômage va bondir en Europe comme jamais et les dettes nationales vont atteindre des records. Pour autant, les Européens ne semblent même plus inquiets à l’idée de devoir un jour rembourser ces dettes. Les gouvernements ont autant d’argent qu’ils en veulent, la dette n’oblige personne. C’est assez magique, du moins en apparence, mais facteurs de très graves troubles à venir un jour ou l’autre quand il faudra payer les factures. Pour l’heure, c’est « Embrassons-nous, Folleville ! » (du nom d’une pièce de théâtre de Labiche).

Conflit au Haut Karabagh

Un conflit, aussi ancien que bref a secoué l’Europe orientale. Au terme d’une guerre éclaire, l’Azerbaïdjan a récupéré une grande partie du Haut-Karabagh, enclave peuplée majoritairement d’Arméniens, au dépend de l’Arménie. Cet épisode est une réponse azerbaïdjanaise au conflit quasi-identique qu’elle avait perdu il y a trente ans.

La Turquie a soutenu activement l’Azerbaïdjan. La Russie, alliée des deux belligérants a laissé faire puis fait désormais office de force d’interposition, façon « Casques bleus » de l’ONU – mais sans l’ONU, ce serait mal connaître Vladimir Poutine. La Pax Russiana s’impose une nouvelle fois.