La situation économique européenne reste encalminée par la COVID19. Les comptes définitifs ne sont pas faits, mais les entreprises mènent les unes derrière les autres des plans sociaux de licenciements massifs. Cela ne fait pas trop de bruit mais mène toute l’Europe vers une hausse brutale du chômage.

Les secteurs économiques les plus touchés sont les secteurs du tourisme et de l’aviation, secteurs dans lequel on peut malheureusement prévoir de très nombreuses disparitions d’entreprises.

Les pays qui dépendent le plus du tourisme ont tenté d’ouvrir leurs plages et leurs frontières au maximum afin d’attirer les touristes. Avec un succès mitigés, les voyageurs craignant des décisions de fermeture de frontières ou de quarantaines brutales (tel la décision prise par le gouvernement britannique le 13 août d’imposer quinze jours de quarantaine à tous les voyageurs rentrant en Angleterre à partir du 15 août.

Dans tous les pays bars et restaurants ont été réouverts, avec des conditions sanitaires variables.

Tous les acteurs économiques restent suspendus à une seule et unique question : « Y aura-t-il une seconde vague de COVID19 ? » Les médecins et autorités médicales et de santé n’ont pas une réponse unanime, bien au contraire. Ce débat, pourtant essentiel, sort presque systématiquement de l’orthodoxie médicale pour tomber dans les opinions partisanes (opinions parfois suspectées d’être motivées par les intérêts financiers des grands laboratoires médicaux).

La recherche vaccinale se poursuit à vitesse effrénée, avec parfois des annonces d’avancées techniques. Ainsi la Russie a annoncé au cœur de l’été avoir trouvé un vaccin mais il semble être à un stade d’avancement similaires à de très nombreux autres projets en cours. A suivre.

Deuxième vague ou pas ?

Dans toute l’Europe les autorités nationales font comme si cette seconde vague du virus était quasi- certaine, sans doute plus par calcul politique que conviction médicale. On ne saurait leur reprocher.

Selon leurs moyens, les élus et leur orthodoxie financière, les Etats européens tentent des politiques de relance et creusent à un rythme inégalé leurs futurs déficits. Toute cette injection massive d’argent dans l’économie se traduira par un endettement qui va encore bondir au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. 

Malgré cela les européens sont quand même partis en vacances mais globalement moins loin qu’habituellement.

Politique et diplomatie européenne

Sur le front politique, le fait marquant est l’élection présidentielle au Bélarus (ou Biélorussie), marquée par une victoire haut la main du chef de l’Etat sortant, Alexandre Loukacheko. Victoire fortement suspect et très contestée dans la rue. L’Europe occidentale rêve plus ou moins discrètement d’une révolution Orange, selon un scénario ukrainien, par exemple. La Russie, partenaire essentiel du Bélarus, maintient son soutien au régime en place.

En Méditerranée, les tensions vont croissantes entre la Grèce, soutenue par les autre pays européens (à différents degrés) et la Turquie dont le chef d’Etat, Recep Tayyip Erdogan, mène une politique diplomatique plutôt expansionniste. Sa position géographique et sa puissance militaire lui permettent effectivement de mener cette politique étrangère peu diplomatique.