Résumons ainsi l’actualité européenne du mois d’octobre : le Covid19, le Brexit, le terrorisme islamique et un nouvel aéroport tant attendu.

COVID19

Le virus chinois est bel et bien là, incrusté dans la population européenne comme la gale sur un chien errant. Selon l’efficacité des gouvernements européens, la situation sanitaire est plus ou moins compliquée. Les quatre pays nordiques (Norvège, Suède Finlande et Danemark) semblent s’en sortir à merveille tandis qu’à l’inverse la France et la Belgique semblent hors contrôle.

A date, une seule chose semble certaine : la pauvreté, les faillites d’entreprises et le chômage vont bondir en Europe, et les dettes vont flamber à des niveaux qu’on imaginait ne jamais atteindre.

 

Le « No deal » du Brexit

L’autre sujet d’inquiétude c’est la perspective d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne sans accord au 31 décembre prochain. L’Union Européenne joue le pourrissement, afin de freiner toute velléité de sortie d’un autre Etat. La Grande-Bretagne semble avoir plus de difficultés à signer un accord de libre échange avec l’Union Européenne que le Canada.

La possibilité d’un Brexit est d’autant plus forte que les hommes politiques qui négocient ne sont pas ceux qui auront le plus à souffrir de cet échec : ce sont les entreprises.

 

Terrorisme islamique

Le mois d’octobre a été marqué en France par deux attentats islamiques, l’un à Paris, l’autre à Nice, particulièrement tragique puisque le fanatique s’en est pris à trois personnes dont deux femmes qui étaient dans une église en train de prier. La lâcheté incarnée des fous d’Allah. Dans les deux cas, l’attentat a été commis par un migrant arrivé récemment en Europe. Pas (encore) de quoi remettre en cause la politique migratoire accommodante de l’Union Européenne et de la France dont les autorités ont réagi, encore une fois, avec une extrême vigueur … verbale.

 

Aéroport Willy Brandt

Enfin, l’Allemagne a officiellement inauguré le quatrième aéroport de Berlin, l’aéroport Willy Brandt, du nom du chancelier des années soixante. C’est un événement d’autant plus marquant que cela intervient après un retard de 8 ans et un budget double de celui prévu initialement. Les Allemands ont accusé le coup, plus habitués à faire démonstration d’efficacité et de rigueur industrielle. Après le « Dieselgate » Volkswagen, ça fait désordre. La perfection n’est pas de ce monde.

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